mouvement

LES FORMES NOUS EMEUVENT PARCE QUE NOUS LES RESSENTONS

En ses univers, l'habitante..." est une chorégraphie réalisée en 2017.
Au-delà de la forme, c'est un processus conscient, artistique sensible et poétique qui s'appuie sur l'écoute de l'impulsion de vie.
Depuis, je crée CORPS360/hugging the blue,  je danse et réalise des formes vidéos/objet poétiques.
Un procédé pour sortir des certitudes, j'aime cette enquête libre.


CORPS360 Hugging the blue

Le ballon me demande d'être attentive, l'attention m'extrait des fluctuations du mental et de tous les bruits du monde. Au fur et à mesure, je fais connaissance avec l'instant avec ce qui se vit là maintenant, le mouvement vers le tout petit, l'intime, presque rien, peut-être rien. Qui sait, ensuite l'inattendu, pour ... vivre.

Je suis venue à suivre de près cet accessoire tant il a quelque chose de consolant. Lors du deuxième confinement, en sortant mon ballon, en jouant avec, en m’appuyant dessus, en roulant, en me rattrapant et en me relâchant dessus, .....ce fut comme un eurêka, une évidence qui peut-être allait en intéresser d’autres que moi.

Les témoignages divers depuis rejoignent ce ressenti. « Enfin je peux m’appuyer ! »



Dispositif artistique pour toutes et tous

CORPS360, hugging the blue
se veut une expérience sensorielle, une métaphore de "faire relation". Cette synthèse de 25 ans de mouvement dansé qui a pour intention : l'écoute d'une forme ballon qui déforme, et transforme.

Dans les lieux d'exposition, festival : 
Tous des Ulysses, forme ronde, en pleine mer.

Déformés par les ballons gouttes d’eau, petites et grandes vagues nous entrons dans l'ondulation, l'ancrage et la flottaison.

Vers un autre état : détente et présence.

Le voyage est l'instant, entre instinct et écoute et questionne comment je me mets en mouvement.

Aux interstices, être.

Une présence singulière enchante les espaces : le public fait une expérience sensible et unique. De l’écoute pénétrante au libre mouvement transculturel, les symphonies gestuelles répandent un silence vibratoire, c’est le temps de la beauté, des univers dansés. 


Natacha Liège 

voyage depuis longtemps. Le tissu de sa vie est bayadère, ondulatoire et lumineux : elle s’arabesque par révolte, s’enroule autour des évènements et caresse le rythme de la vie.  D’où vient la mélodie qui la fait vibrer ?  Le silence qui enveloppe sa fluidité ?  Ce corps qui danse, se soulève, se trouble, se transforme et s’apaise est-il témoin, acteur, vaisseau ou narrateur d’un fil qui la relie aux éléments ?  Frédéric Tort.